La Province d’Afrique3 pays - 8 communautés - 33 soeurs
La Congrégation Notre-Dame du Calvaire est présente dans le continent africain depuis 1959. Devenue Province d’Afrique en 2018, elle est composée de trois pays: Côte d’Ivoire, Guinée (Conakry) et Burkina Faso. Elle compte également la Famille Calvarienne présente et impliquée à travers la mission et les œuvres sociales et de sante situés à Soubré, Issia, Guibéroua, Abidjan, Boké, Bobo Dioulasso, etc.
La Côte d’Ivoire, fondation de 1959
L’appel missionnaire d’Afrique parvient au Conseil Général de la Congrégation par l’intermédiaire de l’encyclique Fidei Donum”, publié le 21 avril 1957 par le Pape Pie XII. En 1958, à l’occasion du IXème Chapitre Général de la Congrégation, les Sœurs sont unanimes sur la nécessité d’une fondation en Afrique.
En communion avec l’Église, le 20 septembre 1959, à 15h00 à la cathédrale de Cahors, trois religieuses : Sr Saint Raphael Saur, Sr Andrée Marie Craygues et Sr Marie des Anges Rives, accompagnées par la Supérieure Générale, sont envoyées lors d’une cérémonie pour la Côte d’Ivoire, spécifiquement à Soubré, pour la première fondation de la Congrégation en terre africaine.
Elles arrivent le 30 septembre 1959 en Côte d’Ivoire et le lendemain elles prennent le chemin de Soubré, qu’elles atteignent après beaucoup de péripéties « missionnaires » le 3 octobre 1959.
Guinée Conakry, fondation de 1991
Toujours en Afrique, nous apprenons que «Sr Marta Maria et Sr Marie Pierre Lavergne, à la demande de l’archevêque de Conakry, ont suivi sa visite pastorale dans la région de Boké. Elles ont ainsi pu découvrir les communautés chrétiennes du secteur et voir la maison qui devait être restaurée pour accueillir la nouvelle fondation.» (01-11-1990). Les trois fondatrices de Boké, Sr Marie Pierre Lavergne, Sr Marie Henriette Rausieres et Sr Marie Ribon partiront pour Conakry le 13 novembre et s’installeront dès que possible dans la nouvelle communauté.
Lorsque le Conseil Élargi se réunit à Gibéroua, en Côte d’Ivoire, au début du mois d’août 1991, l’installation à Boké – Guinée Conakry – est encore toute récente. Sœur Marie Pierre cependant fait part des débuts de la fondation qui, comme toujours, sont des premiers pas tâtonnants en terrain inconnu :
« Faire un bilan au bout de quelques mois seulement, c’est difficile. Notre petite communauté a tout juste eu le temps de regarder, de prendre contact, de faire connaissance, de tenir compte surtout du conseil de Monseigneur Sarah : ‘Il ne s’agit pas pour vous, mes sœurs, d’abord de savoir ce que vous allez ‘faire’, mais de chercher à ‘être’, être présence de l’Eglise, témoins de l’Absolu de Dieu ». C’est ce que nous avons essayé de vivre dans ce pays qui, pendant vingt-cinq ans, a pratiquement tout ignoré du Concile, mais où les communautés chrétiennes ont pu continuer à survivre, grâce à la persévérance des catéchistes. Nous sommes dans un milieu à grande majorité musulmane, mais qui n’est pas hostile aux chrétiens et nous avons été bien accueillies. » (03-10-1991)
Mission et apostolats
Les sœurs exercent leurs activités apostoliques dans l’alphabétisation des jeunes – surtout les filles – qui n’ont pas été scolarisées en français pendant le temps de la révolution – cela pour Sœur Marie Henriette -, le travail à l’hôpital auquel s’ajoutent l’animation des jeunes et les célébrations liturgiques – pour Sr Marie -, la catéchèse, la formation des catéchistes et la visite dans les villages reviennent à Sr Marie Pierre… La moisson est abondante !
Burkina-Faso, fondation de 2007
Après la Côte d’Ivoire et la Guinée, le Burkina-Faso accueille en 2007 trois sœurs de Notre-Dame du Calvaire pour la fondation : Sr Zita Costa, Sr Thérèse Guei et Sr Nathalie Seka. Monseigneur Sanon, archevêque de Bobo-Dioulasso, ouvre les portes de son diocèse à nos sœurs africaines : «Soyez porteuses de lumière, soyez cette présence qui illumine, oriente, chemine ensemble.»
Mission et apostolats
En ses débuts, la communauté au Burkina a concentré sa mission sur la formation professionnelle des sœurs. Pendant ce temps, Sœur Zita, Brésilienne, prospectait les alentours, découvrait le champ apostolique des autres religieux, cherchait comment collaborer avec eux, en attendant de discerner quel nouveau projet la congrégation pourrait développer le moment venu.
Les besoins sont multiples ; déjà des petites structures sont ouvertes ici et là : une récente ébauche d’école pour des malentendants, un centre pour enfants dénutris, une association qui travaille avec des adolescents en situation difficile. Irons-nous participer à ces chantiers en route ? L’Esprit nous soufflera-t-il d’autres projets possibles ? La congrégation se mettra à l’œuvre quand Il fera signe…
